N.B. : Ces conventions s’appliquent sauf volonté expresse de l’auteur ou du traducteur.
 
Les nombres
En toutes lettres.
 
Les majuscules
Elles conservent leurs accents (À, É…).
 
Madame, mademoiselle, monsieur
Toujours en toutes lettres, sans majuscule initiale.
 
Langage écrit / langage parlé
De manière générale, il est préférable de ne pas omettre le « ne » de la négation et de ne pas utiliser de contractions du type « t’as » au lieu de « tu as ».
Il est naturellement possible d'utiliser ces contractions, mais dans ce cas leur utilisation doit être rigoureusement cohérente pour l'ensemble du texte, des personnages et des situations.
 
Les répliques
Le nom du personnage est suivi d’un tiret.
Ne pas sauter de ligne entre les répliques.
Ex :
Lida – Bla bla.
Le pharmacien – Bla bla.
 
Les noms propres (lieux, personnages…)
Conserver la graphie d’origine (accents…).
Les noms des personnages
- Noms allégoriques, ou que l’on veut différencier d’un nom commun : en minuscules, capitale initiale.
Ex : la Diva des vagues, Celui qui doit naître, le Serpent…
- Noms communs : en minuscules, pas de capitale initiale
Ex : la nourrice, le pharmacien, l’émir…
Les didascalies : en italique.
Présentation :
Pour toutes les didascalies :
Sortir la didascalie de la réplique du personnage : aller à la ligne avant et après, sans saut de ligne (lors de la mise en page, un interligne plus grand, ainsi qu’un retrait à gauche devant chaque didascalie, seront ajoutés par nos soins).
Ex :
Le Maxyclope — Et qu’est-ce qu’il y a dedans ?
Les Cyclopinets se penchent pour voir.
Ulyssindbad — Laissez, c’est à moi.
Ex :
Tchovka - … nous ne serons pas une famille.
Silence.
Tovsolta – Par un temps pareil à aujourd’hui…
 
Si la réplique du personnage reprend après la didascalie, ne pas répéter le nom du personnage.
Ex :
Ana – Un enfant doit obéir à ses parents !
Les gens se dispersent. Les sirènes hurlent.
Va !
Zoran s’enfuit en courant.
Ex :
Arzou – Amen.
Silence.
Il le cherchait depuis longtemps.
 
Exceptions :
Si la didascalie décrit un geste ou un ton de parole du personnage qui se rapporte directement à sa réplique et a lieu en même temps qu’il parle (« criant », « plissant les yeux », « étonné », « à son père », « montrant la femme »…) :
- en milieu de réplique :
parenthèse + majuscule au début de la didascalie + point final + parenthèse
(NB : les parenthèses sont en italique)
Ex :
Le docteur – Le côté droit tout entier est paralysé. (À Georgij.) Faites un pas ou deux. (À Lence, doucement.) Vous voyez, il traîne sa jambe droite.
Ex :
La concubine – Il viendra, Artavazd, pour anéantir ce monde maudit ! (Soudain attentive, montrant le sol du doigt.) Tu entends ? Tu entends, vieille, tu entends ?
- en début de réplique, à condition que la didascalie soit courte (moins d’une ligne) :
après le nom du personnage : virgule + minuscule au début de la didascalie + tiret
Ex :
Lida, à sa mère – Bla bla…
Ex :
Trajko, intervenant soudain – Bla bla…
Ex :
Zoran, lui tendant un escargot – Bla bla…
(NB : Zoran tend ici l’escargot tout en parlant. Sinon, la didascalie serait présentée ainsi :
Zoran lui tend un escargot.
Zoran – Bla bla…)
NB : dans ce type de didascalie, le verbe doit être au participe présent.